Totalement inconnu en Haute-Marne, sa terre de naissance, Jean Gogien reste l’auteur de deux traités fameux dans le monde de la cavalerie : le « Tableau démonstratif et instructif de l’extérieur du cheval », en 1820, et les « Notes sur l’instruction et l’habillement du cavalier ».
L’homme voit le jour le 30 mars 1787 à Maulain (aujourd’hui commune de Val-de-Meuse), près de Montigny-le-Roi, fils de François. Il a pour parrain son oncle Jean Gaugien (sic), laboureur à Andilly-en-Bassigny.
C’est comme conscrit, à 20 ans, que le jeune Haut-Marnais découvre le métier de militaire : il fait partie de ce contingent qui, le 20 février 1807 (après la bataille d’Eylau), part rejoindre le 9e dragons, où sert d’ailleurs un compatriote, le capitaine Henrys, de Bourmont (tué en Russie dans les rangs du 4e chevau-légers lanciers, ex-9e dragons).
Six ans plus tard, le 9 octobre 1813 exactement, il est déjà sous-lieutenant. Apparemment, il n’est pas blessé en sa qualité d’officier, puisque Martinien ne le recense pas dans son célèbre tableau. Sous la Restauration, on le retrouve au sein du 8e régiment de dragons (dit du Rhône), créé en février 1816 à Lunéville et où il est promu lieutenant en 1820 – l’annuaire des officiers d’active le prénomme alors Jean-François. Passé capitaine d’habillement en 1825 (il a sans doute pris part à l’expédition d’Espagne de 1823 avec le 8e dragons), Gogien passe avec les officiers de son corps dissout en 1826 au 8e cuirassiers, puis, promu lieutenant-colonel en 1841, il est affecté à l’école de cavalerie. Officier de la Légion d’honneur, il est encore en vie en 1853, résidant à Paris. C’est vraisemblablement dans la capitale qu’il décède.
Sources : état civil de la commune de Maulain ; annuaires officiels des officiers d’active de 1819, 1822, 1830 ; historique du 8e cuirassiers.
L’homme voit le jour le 30 mars 1787 à Maulain (aujourd’hui commune de Val-de-Meuse), près de Montigny-le-Roi, fils de François. Il a pour parrain son oncle Jean Gaugien (sic), laboureur à Andilly-en-Bassigny.
C’est comme conscrit, à 20 ans, que le jeune Haut-Marnais découvre le métier de militaire : il fait partie de ce contingent qui, le 20 février 1807 (après la bataille d’Eylau), part rejoindre le 9e dragons, où sert d’ailleurs un compatriote, le capitaine Henrys, de Bourmont (tué en Russie dans les rangs du 4e chevau-légers lanciers, ex-9e dragons).
Six ans plus tard, le 9 octobre 1813 exactement, il est déjà sous-lieutenant. Apparemment, il n’est pas blessé en sa qualité d’officier, puisque Martinien ne le recense pas dans son célèbre tableau. Sous la Restauration, on le retrouve au sein du 8e régiment de dragons (dit du Rhône), créé en février 1816 à Lunéville et où il est promu lieutenant en 1820 – l’annuaire des officiers d’active le prénomme alors Jean-François. Passé capitaine d’habillement en 1825 (il a sans doute pris part à l’expédition d’Espagne de 1823 avec le 8e dragons), Gogien passe avec les officiers de son corps dissout en 1826 au 8e cuirassiers, puis, promu lieutenant-colonel en 1841, il est affecté à l’école de cavalerie. Officier de la Légion d’honneur, il est encore en vie en 1853, résidant à Paris. C’est vraisemblablement dans la capitale qu’il décède.
Sources : état civil de la commune de Maulain ; annuaires officiels des officiers d’active de 1819, 1822, 1830 ; historique du 8e cuirassiers.