lundi 9 décembre 2019

Un grand monsieur s'en est allé

C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris la disparition de Bernard Quintin. Avec son épouse Danielle, il est l'auteur de dictionnaires biographiques d'officiers et soldats de la Grande Armée qui font autorité : sur les colonels du Premier Empire, sur les chefs de brigade du Consulat, sur les "grognards" morts sur les champs de bataille d'Austerlitz et d'Eylau...

Bernard Quintin était venu en 2010 à Frettes (ex-Haute-Marne, aujourd'hui en Haute-Saône), lors de l'hommage aux morts d'Eylau organisé par le Souvenir napoléonien et le club Mémoires 52. A cette occasion, cet administrateur de la Fondation Napoléon avait donné une conférence très détaillée sur les Haut-Marnais du 14e de ligne, intervention qui peut être consultable sur ce blog.
Il avait également eu l'extrême gentillesse de préfacer notre ouvrage "1814 : Napoléon en Haute-Marne", paru en 2013.

Les obsèques de Bernard Quintin seront célébrées mardi 10 décembre à Paris. A sa veuve, à sa famille, à ses amis napoléoniens, nous présentons nos plus sincères condoléances.



samedi 6 juillet 2019

Le capitaine Zéphirin Jacquot, tué pendant le siège de Badajoz



Depuis la parution de notre étude «Officiers haut-marnais de Napoléon. 1804-1815» (Collection A la Une, Chaumont), nous avons retrouvé la trace d'une vingtaine de militaires qui nous étaient parfaitement inconnus au moment du bouclage. Parmi eux, encore un artilleur, le capitaine Zéphirin Jacquot.

Fils de François Jacquot, commis à la forge du Châtelier à Louvemont, et de Jeanne André, Zéphirin Jacquot naît dans ce village de la région de Wassy le 24 août 1776 (et non en 1777 comme l'indiquent les états militaires du corps impérial de l'artillerie). Entré en service en 1792, il est nommé lieutenant d'artillerie le 16 mars 1797, à l'âge de 21 ans, puis capitaine le 29 octobre 1803. Au début de l'Empire, Jacquot est capitaine en second au 7e régiment d'artillerie à pied à Strasbourg, puis passe au 5e de l'arme. 

Le Haut-Marnais sert en Espagne. Dans la nuit du 6 au 7 mars 1811, à l'occasion du siège de Badajoz, « le capitaine d'artillerie Jacquot, qui dirigeait les travaux de son arme à la batterie de brèche, eut les jambes fracassées par un éclat de bombe et mourut : cet officier, qui était d'une valeur éprouvée, fut vivement regretté ». Décédé le 14 mars 1811 à l'âge de 35 ans, le capitaine Jacquot était membre de la Légion d'honneur.

samedi 6 avril 2019

Officiers haut-marnais de Napoléon. 1804-1815.


Fruit de recherches débutées au début des années 90, "Officiers haut-marnais de Napoléon. 1804-1815" vient de paraître dans la "Collection A la Une" (Ippac Studio, Chaumont).

Préfacé par le professeur Alain Pigeard, cet ouvrage se propose, en 320 pages, de découvrir les parcours de 1 235 Haut-Marnais de naissance ou d'adoption ayant servi comme officiers, depuis le grade de sous-lieutenant jusqu'à celui de général de division, dans les armées françaises et étrangères du Premier Empire.

Bénéficiant d'une iconographie mise à disposition par la Société d'études historiques révolutionnaires et impériales (Sehri), cette étude se veut un hommage à ces fils de travailleurs de la terre, d'artisans ou d'hommes de loi, qui ont bravé mille dangers au sein des armées de Napoléon, et dont une centaine, pour le moins, n'ont jamais revu leur terre natale.  

Pour commander cet ouvrage, consulter le site de la société Ippac à cette adresse :
http://www.ippac.fr/boutique/boutique/officiers-haut-marnais-de-napoleon-1804-1815/