Parmi les noms des membres haut-marnais de la Légion d’honneur cités par l’annuaire du département de la Haute-Marne, dans sa livraison de 1811, il en est un qui nous a posé question : c’est celui de Charles-Guillaume-Fortuné Symon de Latreiche. Outre que le nom de cet officier nous était jusque-là parfaitement inconnu, c’est qu’il était alors qualifié de colonel d’état-major. Or l’indispensable dictionnaire des colonels de Napoléon, signé Danielle et Bernard Quintin, ne le recense pas… Et très peu d’ouvrages consacrés au Premier Empire mentionnent l’existence de cet homme, si ce n’est l’armorial de Reverend, qui précise que chef de bataillon, Symon de Latreiche devient chevalier d’Empire le 15 août 1809. Un armorial qui ne donne, par ailleurs, aucune indication sur sa date de naissance.
Nous l’avons fortuitement retrouvée aux Archives départementales de la Haute-Marne, dans un dossier consacré aux biens d’émigrés : c’est bien à Bourmont, ainsi que le laissait entendre l’annuaire de 1811, qu’il voit le jour, le 17 mars 1774. Il est fils de François-Hubert Symon, seigneur de Latreiche, receveur des finances de Bourmont. Ce que l’on apprend par ce dossier, c’est que le jeune homme vit, sous la Révolution, dans le Jura, puis à Bar-le-Duc (Meuse), sous le Consulat. Il est probable que c’est à cette période, ou au début de l’Empire, qu’il intègre les rangs de l'armée.
Grâce au site Internet de Richard Darnault consacré aux officiers de la Grande-Armée, nous savons qu’en 1808, Symon de Latreiche est capitaine, aide de camp du maréchal Kellermann (comme un autre Haut-Marnais, d'ailleurs, le capitaine Richard de Cendrecourt), puis qu’au début de l’année suivante, déjà chef de bataillon, il est attaché à l’état-major de la place de Dantzig.
Nous savons ensuite qu’en 1811, il appartient à l’entourage du maréchal Berthier, et qu’à ce titre il exécute une mission en Espagne. La même année, il est qualifié de colonel ou de lieutenant-colonel. Etait-il major, ou colonel en second, voire colonel à titre étranger ? Ce sont des hypothèses qui n’ont pu être confirmées. Car nous avons eu beau consulter les almanachs impériaux pour les années 1811 à 1813, nous n’avons pas croisé la trace de Symon de Latreiche, ni même, ultérieurement, dans les annuaires d’officiers d’active de la Restauration.
Nous l’avons fortuitement retrouvée aux Archives départementales de la Haute-Marne, dans un dossier consacré aux biens d’émigrés : c’est bien à Bourmont, ainsi que le laissait entendre l’annuaire de 1811, qu’il voit le jour, le 17 mars 1774. Il est fils de François-Hubert Symon, seigneur de Latreiche, receveur des finances de Bourmont. Ce que l’on apprend par ce dossier, c’est que le jeune homme vit, sous la Révolution, dans le Jura, puis à Bar-le-Duc (Meuse), sous le Consulat. Il est probable que c’est à cette période, ou au début de l’Empire, qu’il intègre les rangs de l'armée.
Grâce au site Internet de Richard Darnault consacré aux officiers de la Grande-Armée, nous savons qu’en 1808, Symon de Latreiche est capitaine, aide de camp du maréchal Kellermann (comme un autre Haut-Marnais, d'ailleurs, le capitaine Richard de Cendrecourt), puis qu’au début de l’année suivante, déjà chef de bataillon, il est attaché à l’état-major de la place de Dantzig.
Nous savons ensuite qu’en 1811, il appartient à l’entourage du maréchal Berthier, et qu’à ce titre il exécute une mission en Espagne. La même année, il est qualifié de colonel ou de lieutenant-colonel. Etait-il major, ou colonel en second, voire colonel à titre étranger ? Ce sont des hypothèses qui n’ont pu être confirmées. Car nous avons eu beau consulter les almanachs impériaux pour les années 1811 à 1813, nous n’avons pas croisé la trace de Symon de Latreiche, ni même, ultérieurement, dans les annuaires d’officiers d’active de la Restauration.
Nous savons juste, grâce aux notes généalogiques du baron de l’Horme, qu’il est l’époux de Marie-Constance Henry, qu’il est le père d’un célèbre théologien né à Metz en 1804, qu’il exerçait la profession de manufacturier en bonneterie, et qu’il est mort le 27 avril 1836, à l’âge de 72 ans.
Toute précision sur la carrière et la vie de cet officier supérieur serait évidemment la bienvenue.
PS : selon le site de Richard Darnault, c'est toujours avec le grade de chef de bataillon que Latreiche est situé comme appartenant à l'état-major de l'armée du Portugal, en 1812.