dimanche 22 mars 2015

Bicentenaire de Waterloo (3) : six Haut-Marnais morts en Belgique

Pour l'heure, nous avons identifié une demi-douzaine de grognards haut-marnais ayant perdu la vie lors de la campagne de Belgique. Deux appartenaient à la Garde impériale. D'abord Pierre Doussot, né à Fayl-Billot en 1787. Incorporé en 1807 au 7e régiment d'artillerie à pied, il devient premier canonnier dans l'artillerie à pied de la Garde (7 mai 1815). Blessé, prisonnier, il est hospitalisé à Ath le 3 juillet 1815 et décède le 13. Ensuite un grenadier justifiant d'une carrière bien remplie : Jean Royer. Né à Chaumont en 1774 (lieu-dit Saint-Aignan), l'homme entre en service en 1792. Destiné à servir au sein du 2e bataillon de volontaires de la Haute-Marne, il rejoint en fait le 1er bataillon, passant ensuite dans la 85e demi-brigade d'infanterie de ligne puis la 34e. Blessé à Austerlitz, caporal, membre de la Légion d'honneur, il est retraité le 15 août 1811 et revient à Chaumont. Ce qui ne l'empêche pas de rejoindre volontairement, durant les Cent-Jours, la 1ère compagnie du 1er bataillon du 3e régiment de grenadiers à pied de la Garde, où il est incorporé le 11 mai 1815. Blessé d'un coup de feu à l'abdomen, Royer est hospitalisé le 30 juin à Mons, où il décède le 3 juillet. Parmi les fantassins, citons encore Nicolas Frenizy (Chassigny 1792), soldat au 77e régiment d'infanterie de ligne, blessé le 18 juin. Ce dernier décède le 8 juillet à Nivelles ; le jeune tambour François Herbinot, né en l'an XIV à Saint-Dizier, arrivé au 100e régiment d'infanterie de ligne le 7 mai 1815, mortellement blessé et décédé le 30 juin à Nivelles (le registre le porte déserteur !) ; Simonnot (Arc-en-Barrois), soldat au 1er régiment d'infanterie légère, mortellement blessé le 18 juin ; Jacques Thevignot, né dans le canton de Châteauvillain en 1793, voltigeur au 2e bataillon du 77e régiment d'infanterie de ligne (ex-93e), tué le 16 juin.