Au moins quatre Bragards ont donc servi comme officiers dans le corps impérial du génie. Nous avons vu dans le message précédent la carrière méconnue du colonel Vainsot. Intéressons-nous maintenant à celle de deux frères devenus officiers supérieurs : Jean-Nicolas et Claude Marcelot.
Enfants du couple formé par Louis-Mathieu Marcelot et Anne Aubertel, baptisés dans l’église Notre-Dame de Saint-Dizier, ils sont nés pour le premier le 4 mai 1774, pour le second le 24 janvier 1778.
Fils d’un maître cordonnier, ils embrasseront donc tous deux le métier de sapeur.
Lieutenant en premier le 9 décembre 1800, Jean-Nicolas passera capitaine le 21 novembre 1802. En poste à Rennes à compter du 1er janvier 1807, il correspond sans doute à ce capitaine Marcelot situé début 1813 comme commandant du génie de la 1ère division du corps d’observation d’Italie. Le général Durrieu, qui défend la place de Torgau, se loue des services de cet officier, promu chef de bataillon le 14 janvier 1813. Il s’agit peut-être du chef de bataillon au 3e régiment du génie, formé en septembre 1814 à Grenoble, qui est, avec deux autres Haut-Marnais, les capitaines Ollivier (d’Aprey) et Gravier (de Latrecey), l’un des co-signataires d’une proclamation à l’empereur datée du 9 mars 1815. Chevalier de Saint-Louis en 1818, Marcelot est, durant la Restauration, en poste dans les Ardennes et à Longwy.
Son cadet de quatre ans, Claude est promu lieutenant en premier le 26 germinal an XII. Il sert alors dans la 3e compagnie du 4e bataillon du génie. Membre de la Légion d’honneur avant 1808, il prend part au siège de Badajoz, là où son compatriote Vainsot est grièvement blessé. Capitaine le 12 juillet 1811, on le retrouve commandant la 3e compagnie du 4e bataillon de sapeurs lors de la bataille d’Orthez. Chevalier de Saint-Louis également en 1818, il est toujours capitaine en premier de cette compagnie, mais au sein du 3e régiment, puis capitaine d’habillement de ce corps, enfin major, avant d’être mis à la retraite le 1er janvier 1829. Il réside alors à Sainte-Ruffine (Moselle). Il correspond sans doute à ce capitaine Marcelot auteur de mémoires militaires.
Aucun des deux ne décède à Saint-Dizier.
Quant à Jean-Pierre Hudry, né le 12 janvier 1788 à Saint-Dizier, il est fils de négociant. Formé à Polytechnique (promotion 1805), il en sort le 17 octobre 1807 pour servir dans le corps du génie. Capitaine « rempli de mérite », il est tué lors du siège de Tortose, dans la nuit du 31 décembre 1810 au 1er janvier 1811.
Sources principales : état civil de Saint-Dizier (paroisse Notre-Dame) ; état du corps impérial du génie de 1807 ; différents almanachs impériaux, bulletins des lois et annuaires officiels des officiers d’active ; différents sites Internet consacrés aux campagnes napoléoniennes (« Les armées de Napoléon », bataille d’Orthez) ; « La Sabretache » (1895)…
Enfants du couple formé par Louis-Mathieu Marcelot et Anne Aubertel, baptisés dans l’église Notre-Dame de Saint-Dizier, ils sont nés pour le premier le 4 mai 1774, pour le second le 24 janvier 1778.
Fils d’un maître cordonnier, ils embrasseront donc tous deux le métier de sapeur.
Lieutenant en premier le 9 décembre 1800, Jean-Nicolas passera capitaine le 21 novembre 1802. En poste à Rennes à compter du 1er janvier 1807, il correspond sans doute à ce capitaine Marcelot situé début 1813 comme commandant du génie de la 1ère division du corps d’observation d’Italie. Le général Durrieu, qui défend la place de Torgau, se loue des services de cet officier, promu chef de bataillon le 14 janvier 1813. Il s’agit peut-être du chef de bataillon au 3e régiment du génie, formé en septembre 1814 à Grenoble, qui est, avec deux autres Haut-Marnais, les capitaines Ollivier (d’Aprey) et Gravier (de Latrecey), l’un des co-signataires d’une proclamation à l’empereur datée du 9 mars 1815. Chevalier de Saint-Louis en 1818, Marcelot est, durant la Restauration, en poste dans les Ardennes et à Longwy.
Son cadet de quatre ans, Claude est promu lieutenant en premier le 26 germinal an XII. Il sert alors dans la 3e compagnie du 4e bataillon du génie. Membre de la Légion d’honneur avant 1808, il prend part au siège de Badajoz, là où son compatriote Vainsot est grièvement blessé. Capitaine le 12 juillet 1811, on le retrouve commandant la 3e compagnie du 4e bataillon de sapeurs lors de la bataille d’Orthez. Chevalier de Saint-Louis également en 1818, il est toujours capitaine en premier de cette compagnie, mais au sein du 3e régiment, puis capitaine d’habillement de ce corps, enfin major, avant d’être mis à la retraite le 1er janvier 1829. Il réside alors à Sainte-Ruffine (Moselle). Il correspond sans doute à ce capitaine Marcelot auteur de mémoires militaires.
Aucun des deux ne décède à Saint-Dizier.
Quant à Jean-Pierre Hudry, né le 12 janvier 1788 à Saint-Dizier, il est fils de négociant. Formé à Polytechnique (promotion 1805), il en sort le 17 octobre 1807 pour servir dans le corps du génie. Capitaine « rempli de mérite », il est tué lors du siège de Tortose, dans la nuit du 31 décembre 1810 au 1er janvier 1811.
Sources principales : état civil de Saint-Dizier (paroisse Notre-Dame) ; état du corps impérial du génie de 1807 ; différents almanachs impériaux, bulletins des lois et annuaires officiels des officiers d’active ; différents sites Internet consacrés aux campagnes napoléoniennes (« Les armées de Napoléon », bataille d’Orthez) ; « La Sabretache » (1895)…
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