La défense de l'Aigle du 14e de ligne pendant la bataille d'Eylau, d'après Rousselot (reproduction parue dans l'ouvrage du Dr Hourtoulle consacré à la Campagne de Pologne).
Le couple formé par Bernard et Danielle Quintin est une référence dans le domaine de la recherche historique napoléonienne. Chercheurs rigoureux, tous deux sont les auteurs de dictionnaires biographiques qui font autorité : les colonels et capitaines de vaisseau du Premier Empire, les victimes françaises des batailles d’Austerlitz et Eylau et, prochainement, les chefs de brigade et capitaines de vaisseau du Consulat.
Membre du conseil d’administration de l’Institut Napoléon, Bernard Quintin a accepté fort aimablement de donner une conférence à l’occasion de la cérémonie d’hommage aux Haut-Marnais et Haut-Saônois tombés à Eylau, le 11 novembre 2010, dans le village de Frettes (70). Et c’est tout aussi aimablement qu’il nous a autorisé à publier, en ce jour anniversaire de l’affrontement, le contenu de son intervention sur notre blog. Une marque de confiance à laquelle nous sommes particulièrement sensible.
Le 14e régiment d’infanterie de ligne à la bataille d’Eylau
« Cette recherche concernant le 14e de ligne s’inscrit dans le cadre d’une étude portant sur les soldats de la Grande Armée tombés au champ d’honneur lors de la bataille d’Eylau et parue pour le bicentenaire de cette bataille.
Comme pour la bataille d’Austerlitz, les principales sources d’archives consultées ont été les contrôles nominatifs « officiers » et « troupes » des 103 régiments et unités formant corps ayant participé à la bataille d’Eylau et conservés à Vincennes au Service historique de la Défense, département armée de terre.
Ce sont les registres matricules du 14e de ligne qui ont été les premiers consultés à la demande d’un de mes amis, Maître Jacquot, un Haut-Marnais. Je tiens à rendre hommage à sa mémoire tout particulièrement en ce jour.
C’est en application d’un arrêté du Premier consul du 24 septembre 1803 ayant rétabli dans l’armée française le grade de colonel et la dénomination de régiment pour les demi-brigades d’infanterie que la 14e demi-brigade d’infanterie de ligne est devenue le 14e régiment d’infanterie de ligne. Il convient de rappeler que la 14e de ligne avait été créée en 1796 en regroupant la 29e demi-brigade de bataille et la demi-brigade de Seine-Inférieure. La 29e de bataille avait été formée en 1794 avec le 1er bataillon du 15e régiment d’infanterie, ex-régiment de Béarn sous l’Ancien Régime, et deux bataillons de volontaires, le 4e bataillon de la Sarthe et le 14e bataillon de fédérés. Quant à la demi-brigade de Seine-Inférieure, elle était formée du 5e bataillon de la Seine-Inférieure, du 10e du Calvados et du 10e du Pas-de-Calais.
Jacques Mazas, nommé le 5 octobre 1803, a été le premier colonel du 14e de ligne. Né en 1765 à Marseille, c’est un soldat de l’Ancien Régime ayant combattu en Amérique et ayant obtenu son congé en 1790. Il a été élu adjudant-major et capitaine au 11e bataillon de la Gironde en 1793, il obtient le grade de chef de brigade en 1795 à l’âge de 30 ans et sert à l’armée d’Italie en 1798-1801.
Le 14e de ligne comprend à sa formation trois bataillons. Selon l’état militaire de l’Empire français pour l’an XIII, publié au début de 1805, les 1er et 2e bataillons font partie de l’armée des Côtes de l’Océan destinée à envahir l’Angleterre, division du camp de Saint-Omer. Le 3e bataillon est en garnison à Maestricht, 25e division militaire. En 1805, les 1er et 2e bataillons font campagne à la division de Leblond de Saint-Hilaire, 4e corps de la Grande Armée. Ils participent à l’attaque du plateau de Pratzen lors de la bataille d’Austerlitz, le 2 décembre 1805. Le colonel Mazas est tué, son nom sera inscrit sur l’Arc de triomphe de l’Etoile, côté Est. Le 14e de ligne a à déplorer la mort de 48 sous-officiers et hommes de troupe.
Par décret du 21 décembre 1805, Charles Savary est nommé colonel du 14e de ligne ; né en 1772, originaire du département des Ardennes, il est le frère du général Savary, aide de camp de l’empereur, futur duc de Rovigo et futur ministre de la Police. Les 1er et 2e bataillons du 14e de ligne appartiennent à la division Desjardin du 7e corps de la Grande Armée et prennent part à la bataille d’Iéna le 14 octobre 1806 contre les Prussiens, six morts sont à déplorer. Le colonel Savary est blessé de deux coups de lance dont un au cœur au cours d’un combat avec des cavaliers russes le 24 décembre 1806 et meurt des suites de ses blessures à l’hôpital de Plonsk le même jour. En apprenant son décès, l’empereur dira « il était digne de commander un aussi brave régiment ». Il est remplacé à la tête du 14e de ligne par le colonel Jean-François Henriod par décret du 30 décembre 1806. Né en 1763 à La Rivière-Enverse (département du Mont-Blanc), il est entré en service comme soldat au régiment de Berwick en 1782, il est sergent en 1784 et officier en 1793. Chef de bataillon en 1794 à l’armée du Rhin puis à l’armée d’Angleterre, major du 100e régiment d’infanterie de ligne en novembre 1803, il sert à la division Gazan et se distingue particulièrement au combat de Durrenstein en novembre 1805. Prenant ses fonctions au 14e de ligne au début de 1807, il sert à la 1ère brigade aux ordres du général Binot, comprenant le 16e léger et le 14e de ligne et faisant partie de la division Desjardin. Il a sous ses ordres deux bataillons de guerre comptant au 1er février 1807 65 officiers et 1 839 sous-officiers et hommes de troupe présents sous les armes, le 1er bataillon étant commandé par le chef de bataillon Dupuy de Saint-Florent, le 2e bataillon par le chef de bataillon Daucy.
Le dimanche 8 février 1807 au matin, le 7e corps de la Grande Armée du maréchal Augereau est établi au centre du dispositif de la Grande Armée à proximité de l’église et du cimetière d’Eylau ; le 14e de ligne était placé au début de la bataille en soutien de l’artillerie à cheval de la Garde impériale en position près de l’église d’Eylau, il subit ses premières pertes lors de la canonnade déclenchée par les Russes dès le matin. Le général Binot ayant eu la tête emportée par un coup de boulet au cours de cette première phase de la bataille, Henriod assume par intérim le commandement de la brigade et Daucy celui du 14e de ligne.
L’empereur ayant décidé peu après 10 h du matin de créer une attaque de diversion sur le centre de l’armée russe pour soutenir l’action du 3e corps de Davout sur le flanc gauche de l’armée russe, ordre est donné à Augereau de lancer à l’attaque ses deux divisions d’infanterie, Desjardin et Heudelet, le 14e de ligne formant l’avant-garde de la division Desjardin.
Grâce aux rapports rédigés par le colonel Henriod, nous connaissons les épisodes marquants de ce premier acte de la tragédie d’Eylau en ce qui concerne les combattants du 14e de ligne marchant à l’ennemi sous une tempête de neige « si épaisse qu’on ne distinguait pas à deux pas » et qui aveuglait les Français. Le 14e de ligne partit à l’attaque, ayant à 200 pas sur sa gauche les 44e et 105e de ligne. Plus avancé, il se trouve plus exposé au feu d’une batterie russe de 72 canons couvrant les assaillants de mitraille et de boulets. D’après Henriod, « le régiment venait de renverser la première ligne de l’infanterie russe lorsqu’un biscaïen fracturant la partie inférieure de l’aigle du 1er bataillon la jeta sur la 5e compagnie. Le sergent-major porte-drapeau venant d’être blessé, le capitaine de la 5e compagnie confia l’aigle à un brave de sa compagnie. Le carré du 14e, immédiatement entouré sur trois de ses côtés par la cavalerie et l’infanterie russes, n’aurait pas été entamé, si des fuyards d’un autre corps n’étaient venus se réfugier dans son flanc gauche ainsi devenu accessible à l’ennemi. La mêlée devint générale et les 16e léger et 44e de ligne, déjà en retraite en ce moment, ne laissant plus de points d’appui, les officiers du 14e rallièrent les deux drapeaux sur les dernières compagnies du 2e bataillon et leur donnèrent ordre de se porter rapidement en arrière sur le 105e régiment. Les drapeaux arrivés sur le flanc droit du 105e, un coup de mitraille tua le soldat porteur de l’aigle du 1er bataillon. Un grenadier du 105e la ramassa et la remit au colonel Habert du 105e de ligne. Le capitaine Grémillon du 14e de ligne, témoin de cet accident, suivit ce grenadier et obtint du colonel Habert la restitution de cette aigle. »
Il convient d’évoquer également l’héroïque résistance des survivants du 14e de ligne, encerclés par l’infanterie et la cavalerie russes et regroupés sur une butte sous le ordres du chef de bataillon Daucy qui, ne voyant aucun moyen de les sauver, aurait confié l’aigle du 2e bataillon au capitaine Marbot, aide de camp d’Augereau, ajoutant qu’il serait trop pénible en mourant de le voir tomber aux mains de l’ennemi. Les survivants seront submergés et annihilés par une dernière attaque menée par le régiment de grenadiers de Pavlov.
Il ressort de l’analyse des contrôles nominatifs « officiers » et « troupe » que le 14e de ligne est le régiment de la Grande Armée qui a subi les pertes les plus sérieuses en vies humaines à la bataille d’Eylau.
Officiers
Le 14e de ligne a déploré la mort de 26 officiers, 24 tués et deux blessés mortellement. Ils sont tous roturiers et pour la plupart d’entre eux sortis du rang et engagés volontaires dans les premières années de la Révolution.
Ce sont, par ordre hiérarchique :
. le chef de bataillon Daucy, né en 1769 à Pouilly (Seine-Inférieure), entré en service en 1788 comme soldat au régiment de Béarn, devenu 15e régiment d’infanterie en 1791, congédié en avril 1791, engagé volontaire en juillet suivant au 1er bataillon de fédérés, chef de bataillon à la 90e demi-brigade de bataille en 1794, fait campagne aux armées du Nord et de l’Ouest et cesse ses fonctions en avril 1796. Remis en activité en qualité de chef de bataillon du 1er bataillon auxiliaire du Nord en avril 1799, il rejoint la 14e demi-brigade de ligne le 23 mai 1800. Il fait campagne à l’armée des Côtes de l’Océan puis au 4e corps de la Grande Armée en 1805 et au 7e corps de la Grande Armée en 1806-1807, commande le 14e de ligne par intérim à la bataille d’Eylau.
. huit capitaines qui sont par ordre d’ancienneté : Lespicier en décembre 1792, Guillet en avril 1798, Doucé en décembre 1798, Labille en novembre 1799, Freu en décembre 1804, Guérin en décembre 1805, Vandermaesen le 25 avril 1806 et Dauguet en mai 1806.
. sept lieutenants : Baudin et Duponchel, en 1803 ; Arnaud et François en 1804 ; Gilles, Lelong et Dupré, en 1806.
. dix sous-lieutenants, dont :
. six sortis du rang : par ordre d’ancienneté, Ménard et Varin en novembre 1803, Lehuby en mai 1804, Gachassin en décembre 1804, Gohier en avril 1805, titulaire par ailleurs d’un sabre d’honneur pour sa conduite à Marengo et membre de la Légion d’honneur, Brebion en novembre 1806.
. trois anciens élèves de l’école spéciale militaire de Fontainebleau : Gautier, élève en novembre 1803, sous-lieutenant le 20 mars 1805, Chazelles, élève en septembre 1805, sous-lieutenant le 23 septembre 1806, Pouthier, né à Besançon, élève en mai 1806, sous-lieutenant le 14 décembre 1806.
. Villot, vélite aux chasseurs à pied de la Garde impériale en 1804, nommé sous-lieutenant au 14e de ligne en avril 1806.
Sous-officiers et hommes de troupe.
Pour apprécier le nombre des pertes en vies humaines des sous-officiers (sergents-majors, sergents, caporaux, fourriers) et des hommes de troupe (grenadiers et voltigeurs des compagnies d’élite, et fusiliers), il est nécessaire de tenir compte non seulement des tués et blessés mortellement ayant fait l’objet d’un extrait d’acte de mort attesté par trois témoins, mais aussi des rayés des contrôles présumés tués ou blessés mortellement et des rayés des contrôles à la suite d’une hospitalisation pour blessures à la bataille d’Eylau, soldats n’ayant repris leurs fonctions au 14e de ligne après guérison et dont on est sans nouvelles après une longue absence.
Il faut rappeler à cet égard que les opérations d’évacuation des blessés d’Eylau ont été souvent dramatiques, en particulier lors du dernier convoi. Selon Béchet de Léocourt, alors aide de camp du maréchal Ney, commandant le 6e corps de la Grande Armée, lors de l’évacuation d’Eylau huit jours après la bataille du 8 février 1807, l’arrière-garde française rencontre peu après Eylau une grande quantité de fourgons transportant des blessés français dont les conducteurs – des paysans réquisitionnés, avaient pris la fuite. Faute de moyens de transport disponibles, la plus grande partie de ces blessés durent être abandonnés à leur triste sort.
Le bilan des pertes tenant compte de ces données est :
. de 59 sous-officiers (dont 48 tués et blessés mortellement, cinq radiés présumés morts, six radiés « disparus ») ;
. de 333 hommes de troupe (dont 139 tués et blessés mortellement, 19 radiés présumés morts, 175 radiés « disparus »).
Soit, en y ajoutant les 26 officiers tués et mortellement blessés, au total 418 victimes.
Il y a lieu de remarquer que le colonel Henriod fait état de pertes plus importantes, précisant dans son dernier rapport « dans cette bataille, le 14e a eu environ 500 tués ». Peut-on expliquer cette discordance ?
Henriod n’a-t-il pas surestimé le nombre des morts ? A-t-il tenu compte des prisonniers tombés aux mains des Russes et des détachements « égarés » ayant échappé au massacre et ayant rejoint ultérieurement le régiment ? Les contrôles troupe sont-ils à 100 % fiables ? Sûrement pas. Une recherche n’est d’ailleurs jamais terminée. Les archives nous apprennent que le 44e de ligne, autre régiment de la division Desjardin, avait prétendu que l’aigle restituée au capitaine Grémillon était en fait l’aigle du 1er bataillon du 44e de ligne perdue au cours de la bataille d’Eylau et que le maréchal Berthier, major général de la Grande Armée, avait transmis cette réclamation au colonel Henriod pour enquête et compte-rendu. Dans les rapports sur le sujet adressés à l’empereur et à Berthier, Henriod ne manque pas de mettre l’accent sur les pertes considérables subies par le 14e de ligne – 590 tués dans un premier temps, environ 500 tués dans un second rapport – auxquels il faut ajouter 700 blessés. « Dans cette mémorable journée, le régiment a fait les plus grands efforts de courage et a conservé sa réputation. Les officiers, sous-officiers et soldats se sont tous distingués et tous auraient préféré la mort au malheur de perdre les aigles que leur avait confiées Sa Majesté et qui ont été sauvées dans cette circonstance sévère ». En fin de compte, Henriod sut convaincre et le 1er bataillon du 14e de ligne conserve l’aigle récupérée par le capitaine Grémillon.
Quel que soit le nombre exact de ses morts à Eylau, il n’en reste pas moins que le 14e de ligne est le régiment de la Grande Armée ayant eu les plus lourdes pertes à Eylau mais il faut aussi signaler qu’il n’a pas été anéanti. A l’appel du 10 février 1807, surlendemain de la bataille, il compte 14 officiers et 497 sous-officiers et soldats présents sous les armes et à celui du 13 février, 18 officiers et 523 sous-officiers et soldats. Après la dissolution du 7e corps de la Grande Armée le 20 février 1807, le 14e de ligne est affecté à la division Leblond de Saint-Hilaire du 4e corps de la Grande Armée commandé par le maréchal Soult. Il compte au 1er juin 1807 60 officiers et 1 011 sous-officiers et soldats présents sous les armes. Il prend part le 10 juin 1807 à la bataille d’Heilsberg et compte un officier tué, dix sous-officiers et 43 hommes de troupe tués ou mortellement blessés. Le colonel Henriod est blessé à la cuisse par un boulet de canon à Heilsberg. Il est promu au grade de général de brigade le 3 juillet 1810 et mis à la retraite en octobre 1815. Il meurt à Neris-les-Bains (Allier) le 20 juin 1825.
Le chef de bataillon Dupuy de Saint-Florent, blessé à la bataille d’Eylau, est nommé colonel pour remplir les fonctions de commandant d’armes le 20 février 1807, général de brigade à l’armée de Lyon le 21 janvier 1814, mis en non activité en septembre 1815 et retraité en 1825, mort à Limoges le 7 septembre 1838. »
En guise de complément : l’ouvrage de référence sur ce sujet est « La tragédie d’Eylau, 7 et 8 février 1807. Dictionnaire biographique des officiers, sous-officiers et soldats tués ou blessés mortellement au combat », Danielle et Bernard Quintin, Histoire & Culture, 2007.
Le couple a identifié 106 sous-officiers et hommes de troupe haut-marnais tombés lors de cette bataille, la quasi-totalité servant au 14e de ligne. Parmi eux : Nicolas Labreuvois, de Flammerécourt, fils d’un de nos ancêtres directs maternels.
Selon nos estimations, entre l’an XIII de la République et 1809, le 14e de ligne, dont le dépôt était à Sedan (Ardennes), a accueilli au moins 2 300 conscrits originaires du département de la Haute-Marne, où était implanté le détachement de recrutement du régiment, commandé successivement par les capitaines Montbailliard, Poinchevalle et Hannier.
Signalons par ailleurs : que le soldat Nicolas Arnout, de Rançonnières, futur sous-lieutenant, a reçu à Eylau 17 coups de baïonnette et a été fait prisonnier ; que Pierre Fauvé, de Lamothe-en-Blaisy, futur lieutenant, a été blessé durant la bataille ; que Benigne Gachet, de Luzy-sur-Marne, futur lieutenant, y a été fait prisonnier ; que le capitaine Charles Huot, né en 1749 en Seine-et-Marne, commandant de la 8e compagnie de fusiliers du III/14e de ligne, blessé à Kolozomb (décembre 1806), était certainement le doyen des officiers du régiment – à 58 ans – avant d’être mis à la retraite au printemps 1808 et de se retirer à Bourbonne-les-Bains ; qu’un autre officier haut-marnais, Louis-Honoré Pellier, né à Saint-Dizier en 1773, lieutenant au 14e (et futur capitaine), a été blessé à Eylau.
2 commentaires:
merçi a bernard et danielle quintin pour cet historique du 14 de ligne!.J'ai eu le plaisir de servir mon pays au 14° regimentde chasseurs Parachutiste nous connaissions les valeurs de notre regiment et tous les "ptits gars "en était fier!que notre jeunesse s'inspire des anciens ils en ont bien besoin!!!
Lors de mon Service National en 1980-81, j'ai eu l'honneur de servir comme Médecin-Aspirant (brevet para 450 848) au Groupement d'Instruction (Fort-Neuf à Bayonne) du 14ème Régiment Parachutiste de Commandement et de Soutien, héritier du glorieux 14ème de Ligne.
Depuis peu à la retraite, je prends enfin le temps d'approfondir mes connaissances en Histoire. Un grand merci à Mme et M. Quintin pour cet article détaillé.
Pierre
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