Didier, Victor, Maxime Pierret naît à Thonnance-lès-Joinville, près de Joinville, le 17 août 1786, fils de Jean-Baptiste, conducteur des routes (futur agent municipal de la commune durant la Révolution), et de Marie Guillemin, filleul de son oncle Didier Pierret, inspecteur des routes.
Entré en service à 18 ans, le 20 septembre 1804, il est élève à l'école spéciale militaire de Fontainebleau, et en sort comme sous-lieutenant pour rejoindre le 95e de ligne. Puis il est affecté au 116e de l'arme (créé en 1808 à partir du 5e régiment provisoire d'infanterie) et, en qualité de capitaine, il est blessé à deux reprises en Espagne : d'abord le 22 juin 1811 à Tarragone, puis le 23 octobre de la même année à Sagonte. Notons que c'est dans ce corps que l'illustre Bugeaud a été promu chef de bataillon.
Pierret lui-même, chevalier de la Légion d'honneur depuis le 6 août 1811, atteint ce grade avant la chute de Napoléon, et c'est à ce titre, comme demi-solde, qu'il est désigné pour prendre le commandement du 3e bataillon de grenadiers de la garde nationale de la Haute-Marne, mis sur pied dans l'arrondissement de Wassy durant les Cent-Jours. C'est ainsi que Pierret prend part à la défense de Langres en 1815.
Placé de nouveau en demi-solde, il se retire dans son village natal, puis à Cirfontaines-en-Ornois, dans le canton de Poissons. Certes, en 1828, on songe de nouveau à le réemployer – Pierret n'a que 42 ans – mais l'on signale qu'il « souffre depuis deux ans d'une blessure à la poitrine ». Une séquelle de la campagne d'Espagne, sans doute. Et c'est le 7 janvier 1834 qu'il décède prématurément dans son village de Cirfontaines.
Il était le frère de Jean-Henry Pierret, né à Thonnance le 15 juin 1796 (26 prairial an IV), sous-lieutenant dans la 1ère compagnie du 3e bataillon de grenadiers de la Haute-Marne durant les Cent-Jours.
samedi 22 octobre 2011
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