Nicolas Pierrot est, avec les trois frères Jobert (21e de ligne) et Rouhier (18e de ligne), l'un des cinq enfants – à notre connaissance – du petit village de Pressigny, dans le canton de Fayl-Billot, à être devenus officiers sous l'Empire.
Fils de Jean-Baptiste, bourgeois, il voit le jour le 7 mars 1784. Il a 22 ans lorsque le 20 février 1806, comme le Wasseyen Ambroise Baudot, il intègre les rangs des grenadiers à cheval de la Garde impériale en qualité de vélite. Avec ce corps, il se bat en Prusse, en Pologne, en Pologne.
Promu sous-lieutenant le 3 juin 1809, affecté au 11e régiment de cuirassiers, il sert en Autriche, en Russie, en Saxe. Le 14 mai 1813, Pierrot est promu tout à la fois lieutenant et chevalier de la Légion d'honneur. C'est lors de cette campagne de Saxe que le 27 août 1813, au combat de Dresde, un coup de lance traverse son bras droit. Ce qui ne l'empêchera pas de prendre part ensuite aux combats de France et de passer, à 30 ans, capitaine, le 19 février 1814.
Sa carrière s'arrête là. Le capitaine Pierrot se retire dans son village natal et, en 1818, il perçoit une pension de retraite en raison de « blessures graves » (sic). Epoux d'une demoiselle Chanteret, père de trois enfants, il décède à Pressigny le 25 juilllet 1839, à l'âge de 55 ans.
Il était le frère de Jean-Baptiste, né en 1782 à Pressigny, affecté au 12e chasseurs à cheval sous le Consulat.
mardi 6 mars 2012
Le capitaine Pierrot, né et mort à Pressigny
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