Depuis
la parution de notre étude «Officiers haut-marnais de Napoléon.
1804-1815» (Collection A la Une, Chaumont), nous avons retrouvé la
trace d'une vingtaine de militaires qui nous étaient parfaitement inconnus
au moment du bouclage. Parmi eux, encore un artilleur, le capitaine
Zéphirin Jacquot.
Fils
de François Jacquot, commis à la forge du Châtelier à Louvemont,
et de Jeanne André, Zéphirin Jacquot naît dans ce village de la
région de Wassy le 24 août 1776 (et non en 1777 comme l'indiquent
les états militaires du corps impérial de l'artillerie). Entré en
service en 1792, il est nommé lieutenant d'artillerie le 16 mars
1797, à l'âge de 21 ans, puis capitaine le 29 octobre 1803. Au
début de l'Empire, Jacquot est capitaine en second au 7e régiment
d'artillerie à pied à Strasbourg, puis passe au 5e de l'arme.
Le
Haut-Marnais sert en Espagne. Dans la nuit du 6 au 7 mars 1811, à
l'occasion du siège de Badajoz, « le capitaine d'artillerie
Jacquot, qui dirigeait les travaux de son arme à la batterie de
brèche, eut les jambes fracassées par un éclat de bombe et
mourut : cet officier, qui était d'une valeur éprouvée, fut
vivement regretté ». Décédé le 14 mars 1811 à l'âge de 35
ans, le capitaine Jacquot était membre de la Légion d'honneur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire