mardi 3 février 2009

Premiers légionnaires

Ce message recense les premiers membres militaires connus de l’ordre de la Légion d’honneur (période an XII – 1815). Nous en avons identifié 92. Ne sont indiqués ici que les sous-officiers et hommes de troupe, les officiers, pour beaucoup légionnaires, ayant été répertoriés à part.
Cette liste se base d’une part sur différents dossiers conservés par les Archives départementales de la Haute-Marne (série M), d’autre part sur les notices biographiques publiées dans l’anthologie « Fastes de la Légion d’honneur » et sur quelques dossiers mis en ligne par les Archives nationales (base Léonore).
Il est à noter que plusieurs promotions faites durant les Cent-Jours n’ont pas été confirmées à la Restauration. C’est le cas de Jean-Baptiste Chalmandrier, qui sera finalement réintégré dans l’ordre en 1832.



Adam Antoine-Joseph (Sommerécourt 30 janvier 1776). Entré au 4e hussards (le 8 septembre 1798), admis aux chasseurs à cheval de la Garde (1803), il sert en Autriche, en Prusse, en Espagne (1810-1811), en Russie. Blessé et fait prisonnier le 28 août 1812 à Witebsk, il est rapatrié en 1814. Membre de la Légion d'honneur (1806). Médaillé de Sainte-Hélène.
Alexandre Jean-Baptiste-Pierre (Cirfontaines-en-Ornois 30 juin 1789). Fils de Jean-Baptiste, tisserand. Il sert du 31 mai 1808 à décembre 1815. Sergent-major au 1er régiment d’artillerie de marine, il est fait membre de la Légion d’honneur le 14 septembre 1813. Se retire à Cirfontaines..
Andriot Alexandre-Joseph (Rouvres-sur-Aube 18 mars 1774). Membre de la Légion d’honneur (23 mars 1806), il est maréchal des logis au 29e dragons. Sources : base Léonore.
Arminot Joseph (Latrecey 11 août 1785 – 4 août 1859). Il sert de 1805 à 1815 au 8e cuirs. Adjudant-sous-officier, il est membre de la Légion d’honneur le 28 septembre 1813. Retiré à Charleville (Ardennes). Sources : base Léonore.
Aubertin Jean (Saint-Urbain 18 août 1775 – Curel 1836). Entré en service au 1er bataillon de Joinville (1793), passé dans la 92e demi-brigade puis la Garde (an IX), blessé en l’an VII près de Vérone, il est promu sergent en juin 1809. Chevalier de la Légion d’honneur (1er mai 1808). Caporal de grenadiers à pied de la Garde. Sources : base Léonore.
Aubertot Anselme (Lamargelle 1770). Au 17e bataillon des réquisitionnaires de Paris (1793), il passe au 5e bataillon de Paris, puis dans les 2e puis 9e demi-brigades. Sert notamment en Italie et Orient. Membre de la Légion d’honneur (25 prairial an XII), il sert au 2e corps en l’an XIV et 1806, retraité le 25 octobre 1806. Ce grenadier meurt à Selongey en 1841. Sources : « Fastes de la Légion d’honneur ».
Bernard Nicolas (Choiseul 27 décembre 1788). Sergent au 27e de ligne, ne justifiant d’aucune blessure, il est membre de la Légion d’honneur. Vit à Choiseul, en 1816. Il s’agit sans doute du caporal dans la compagnie de grenadiers du 1er bataillon des gardes nationales de la Haute-Marne (1809), versé ensuite au régiment des gardes nationales de la Garde à Lille.
Bertin Jean-Baptiste (Doulaincourt-Saucourt 13 novembre 1779). Maréchal des logis au train d’artillerie de la Garde, il totalise quatorze ans de services. Membre de la Légion d’honneur, vit à Saucourt, en 1820.
Blanchot Jacques (Varennes 31 août 1766). Membre de la Légion d’honneur (14 avril 1807), grenadier à pied de la Garde. Caporal, il est retiré, en 1811.
Bourel Nicolas, né à Langres en 1772, maréchal des logis au 12e chasseurs à cheval, il est fait membre de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII et meurt en l’an XIV. Sources : « Fastes de la Légion d’honneur ». Selon une autre source, il est tué en Prusse.
Brugnon Nicolas Membre de la Légion d’honneur (17 mars 1815), sergent au 14e de ligne, il est retiré à Maizières-sur-Amance, en 1816.
Carlin Jean (3 avril 1775). Brigadier à cheval de la Garde, membre de la Légion d’honneur, il est retiré à Rosières, en 1816.
Chalmandrier Jean-Baptiste (Bugnières 6 novembre 1775). Chasseur (ou grenadier) à pied de la Garde, il est fait membre de la Légion d’honneur durant les Cent-Jours (il a suivi Napoléon à l’île d’Elbe). Mais cette promotion est rendue nulle le 28 juillet 1815, sous la Restauration. Le 13 mars 1817, le préfet écrit au maire de Bugnières « en l’invitant à ordonner à Chalmandrier de ne plus porter la décoration ». Chalmandrier sera à nouveau fait membre de la Légion d’honneur en 1832.
Charbonelle Nicolas (Trampot, Vosges 25 février 1775). Sergent au 2e d’artillerie, membre de la Légion d’honneur, il vit à Wassy en 1818.
Chaufour Joseph (Saucourt 4 novembre 1780). Canonnier de l’artillerie à pied de la Garde, membre de la Légion d’honneur, il vit à Gudmont, en 1821. A subi la « perte totale de l’œil droit ».
Cornaire Mammès (ferme Gravaux, Epinant 21 février 1786). Il sert de 1806 à septembre 1815 au 14e de ligne. Sergent au 14e il est fait membre de la Légion d’honneur le 17 mars 1815, mais cette promotion sera annulée. Il sera rétabli en 1832. Médaillé de Sainte-Hélène, à Vicq.
Dechané Pierre, du 1er dragons, titulaire d’une carabine d’honneur le 22 frimaire IX. Retiré à Mandres-la-Côte.
Defrain Nicolas (Fresnes-sur-Apance 30 juillet 1779). Maréchal des logis au 15e dragons, chevalier de la Légion d’honneur, il est retiré à Fresnes, en 1817.
Delion Nicolas (Vignory 2 septembre 1768). Il présente quatre blessures dont deux au bras gauche et deux à la jambe gauche. Membre de la Légion d’honneur, vit à Vouécourt, en 1817.
Denis Nicolas, né à Chaumont le 4 avril 1766. Caporal au 34e RI, il a reçu deux balles à la poitrine côté droit en Catalogne. Membre de la Légion d’honneur.
Deschamps Pierre (Mussey 1772 – Castellazo 1806). Volontaire (1792), passé à la 93e demi-brigade, il est promu sergent (1806) dans la 7e compagnie du IV/93e de ligne. Membre de la Légion d’honneur (an XII), il est hospitalisé le 16 septembre 1806 pour fièvre, et meurt le 30. Sources : « Fastes de la Légion d’honneur ».
Dormoy Claude (Rouvroy-sur-Marne 1769 – Vauvillers, Haute-Saône 1808). Incorporé en 1792, passé à la 103e demi-brigade, il est pris le 2 floréal an VII. Rentré par échange le 23 floréal an VII, sergent (an X), il est fait membre de la Légion d’honneur (25 prairial an XII). Passé dans une compagnie de voltigeurs du 5e corps (an XIV), blessé à Iéna le 9 août 1808 (sic), il entre dans la 4e demi-brigade de vétérans. Sources : « Fastes de la Légion d’honneur ».
Dufour Jean-Baptiste-Armand Brigadier des chasseurs à cheval de la Garde, il est fait membre de la Légion d’honneur le 15 mai 1815, promotion annulée. Il s’agit sans doute du légionnaire né le 23 juin 1776 à Courson (Yonne).
Dufournet François (Guindrecourt-sur-Blaise 7 septembre 1777). Il sert du 26 avril 1799 à 1827, successivement au 22e de cavalerie, au 12e cuirs, au 13e cuirs, au 2e grenadiers à cheval de la Garde royale, aux grenadiers à cheval de la Garde. Membre de la Légion d’honneur (27 février 1814). Maréchal des logis au 2e grenadiers à cheval de la Garde, il est retiré à Guindrecourt. Médaillé de Sainte-Hélène.
Fevre Nicolas, de la 22e demi-brigade, titulaire d’un fusil d’honneur le 28 brumaire an IX (après Marengo), mort en 1805. Sources : « Fastes de la Légion d’honneur ».
Forgeot Nicolas (Occey 22 janvier 1784). Membre de la Légion d’honneur (7 août 1809), sergent-major au 8e - ou 88e – de ligne, il est blessé d’un coup de lance le 2 février 1807, d’un coup de sabre au bras gauche le 5 juillet 1809 à Wagram, d’un coup de feu le 16 mai 1811 en Espagne (à Albuera ?).
Geoffroy Pierre (Pont-la-Ville 12 juillet 1780). Sergent au 4e bataillon de sapeurs, il est blessé à Dantzig dans la nuit du 27 avril 1807 d’un coup de feu lui ayant traversé le corps ; d’un coup de baïonnette à la hanche ; aux deux jambes à Ebersdorff le 21 juin 1809, « s’étant trouvé pris entre deux barques au moment de la rupture du pont ».Membre de la Légion d’honneur, il vit à Pont-la-Ville, en 1812, puis est désigné lieutenant pour la garde nationale de la Haute-Marne le 9 juin 1815.
Gérard Claude (Varennes 7 septembre 1786). Part le 11 octobre 1806 pour les fusiliers de la garde, membre de la Légion d’honneur (5 juin 1809), il servait dans les chasseurs à pied de la Garde lorsqu’il se retire à Varennes.
Gérard François-Toussaint (Lénizeul 31 octobre 1771 ou 1777). Membre de la Légion d’honneur (27 février 1814), brigadier aux grenadiers à cheval de la Garde, il a été blessé d’un coup de feu à la jambe droite, d’un coup de sabre à la main gauche, victime d’une chute de cheval en Russie (un testicule touché).
Gervaisot Jacques (Louvemont 20 avril 1771). Sergent au 10e léger, reconnaissant trois blessures, il est membre de la Légion d’honneur, en 1821.
Girardot Jean (Montheries 22 février 1770). Brigadier des chasseurs à cheval de la Garde des consuls, il prend une pièce de canon à Marengo et reçoit une carabine d’honneur le 28 vendémiaire an XI. Maréchal des logis des dragons de la Garde, il a été blessé de deux coups de feu, d’un coup de biscaïen à travers le corps, d’un coup de sabre à la main gauche (autre source : il a reçu un coup de feu à l’épaule droite et un coup de baïonnette au côté gauche). Retiré du service en 1806, il est électeur dans l’arrondissement de Chaumont. Membre de la Légion d’honneur, il vit à Blaisy, en 1809.
Godard Henry (Saint-Dizier 15 avril ou 15 mai 1778). Sergent dans la 8e compagnie d’artillerie, il est à Boulogne-sur-Mer, en l’an XII. Membre de la Légion d’honneur, il vit à Saint-Dizier, en 1821.
Godard Pierre-Edme (Saint-Dizier 13 août 1788). Parti le 19 juin 1807 pour le 7e d’artillerie à pied, membre de la Légion d’honneur (17 mars 1814), ce caporal vit à Saint-Dizier, en 1818.
Godot (Gaudot, dit) Jacques-François (en Haute-Saône, 29 janvier 1776). Brigadier au 10e chasseurs à cheval, il est fait membre de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII. Dragon de la Garde, retiré à Laneuvelle, il y meurt en 1840.
Gormont Brice (Gilley 13 décembre 1789). Parti le 4 décembre 1808 pour le 14e de ligne, il est fait membre de la Légion d’honneur le 17 mars 1815, comme adjudant sous-officier au 63e de ligne.
Gousselot François (Cirfontaines-en-Azois 17 mai 1782). Il sert du 4 messidor an XII au 1er septembre 1815, au 18e léger, terminant caporal. Membre de la Légion d’honneur (16 juin 1809), il a été blessé à Matarol (Catalogne) aux pied et bras gauches, et à Saint-Daniel (Italie) à la tête. Médaillé de Sainte-Hélène.
Gousselot Louis (Cirfontaines-en-Azois 26 mai 1785). De la classe an XIV, destiné au 14e de ligne, il est fait membre de la Légion d’honneur le 17 mars 1815, comme sergent-major du 14e.
Grandjean Louis (Villars-en-Azois 13 mai 1787). Cultivateur, il part le 24 avril 1807 pour le 14e de ligne. Sergent au 14e, il est fait membre de la Légion d’honneur (17 mars 1815). Se retire à Lanty.
Grenache Guillaume-Robert (Colmier-le-Bas 20 juin 1789). Membre de la Légion d’honneur (25 février 1814), maréchal des logis du train d’artillerie, il est retiré à Germaines.
Guérinot Denis (Langres). Chasseur à cheval de la Garde, il est membre de la Légion d’honneur, en 1811. Pas cité dans la base Léonore.
Guidor Jean (Cohons 3 mars 1776). Canonnier à cheval de la Garde, reconnaît « l’amputation aux deux-tiers de la cuisse droite par suite d’un coup de boulet reçu en Espagne le 5 mai 1811 ». Membre de la Légion d’honneur, vit à Langres, en 1820.
Guif Joseph-Benoit (Morancourt 11 juillet 1786). Il part le 12 octobre 1806 pour le 14e de ligne, puis sert jusqu’en juin 1814 au 1er régiment de chasseurs de la Garde. Membre de la Légion d’honneur (21 février 1814), caporal, il est médaillé de Sainte-Hélène.
Guillaume Nicolas-Marie (Arc 17 février 1781). Maréchal des logis retiré des dragons de France, en 1814, il justifie trois blessures graves. Membre de la Légion d’honneur, il est cabaretier à Aubepierre, en 1818.
Haroz Jean-François (Voisey 20 juin 1777). Il sert de l’an VII à 1814 au 57e de ligne, terminant sergent. Membre de la Légion d’honneur (19 octobre 1813), il est médaillé de Sainte-Hélène.
Hemard Hubert (Langres 1770 – Broncourt 1835). Volontaire au 8e dragons (1793), maréchal des logis (an VII), il se bat à Marengo. Membre de la Légion d’honneur (25 prairial an XII), il sert en Autriche, en Prusse, en Pologne. Dragon de la Garde (1808), brigadier, il sert en Allemagne. Retraité (1811). Sources : « Fastes de la Légion d’honneur ».
Henry Etienne (Vicq 16 mars 1790 – idem 20 septembre 1840). Il part le 21 mai 1809 pour le 14e de ligne. Sergent-major au 14e, il est fait membre de la Légion d’honneur le 17 mars 1815. Sera juge de paix à Varennes.
Heré (d’) (ou Dheré) François (Chaudenay 9 janvier 1759 – Fayl-Billot 1822). Soldat au 6e chasseurs à cheval (1783), maréchal des logis (an VIII), il reçoit un coup de biscayen à la jambe gauche et cinq autres blessures dont trois coups de sabre (dont une blessure dans les Abruzzes en 1807). Membre de la Légion d’honneur (26 frimaire an XII), il est retraité le 31 mai 1808. Retiré à Fayl-Billot.
Hu Augustin-François Adjudant-sous-officier des chasseurs à cheval, membre de la Légion d’honneur, il vit à Wassy, en 1818.
Humbert Jean (Joinville 29 février 1776). Entré en service le 1er septembre 1793, il sert au 34e de ligne, dans la gendarmerie jusqu'en 1816. Membre de la Légion d'honneur (12 septembre 1805), il était notamment gendarme en Toscane, en 1811. Médaillé de Sainte-Hélène.
Jacquinot Joseph dit Cadet (Langres). Brigadier au 1er carabiniers, membre de la Légion d’honneur, il est mortellement blessé à Austerlitz et meurt le 5 août 1806.
Jeanson Joseph-Pierre (Froncles 2 août 1779). Membre de la Légion d’honneur (27 décembre 1809), il était caporal dans la 4e compagnie d’ouvriers d’artillerie.
Lamontre Pierre (Montsaon 16 mars 1778). Sergent-major au 22e de ligne, blessé d’un coup de feu à la jambe droite, membre de la Légion d’honneur, il est retiré à Montsaon.
Laurent Antoine (en Haute-Saône 2 avril 1768). Membre de la Légion d’honneur (5 août 1804), sergent de grenadiers au 55e régiment (sic), il est retiré à Saint-Dizier. A été blessé notamment d’un coup de feu à la face.
Lefevre Nicolas, du 3e bataillon de sapeurs, il est titulaire d’un fusil d’honneur le 17 thermidor an VII, et membre de la Légion d’honneur le 1er vendémiaire an XII.
Legrand Louis (Puellemontier 4 août 1775). Brigadier de gendarmerie, reconnaissant deux blessures « marquantes » (un coup de feu et un coup de baïonnette), il est membre de la Légion d’honneur, vivant à Puellemontier, en 1821.
Malnuit Jean-Baptiste (Breuvannes 22 décembre 1789). Il sert à partir du 6 septembre 1807, au 2e fusiliers-grenadiers de la Garde, au 2e régiment de la Méditerranée, au 39e de ligne. Blessé d’un coup de feu à la jambe droite à Wagram, d’un coup de feu à la jambe gauche à Leipzig le 19 octobre 1813, il est fait membre de la Légion d’honneur le 12 octobre 1813. Adjudant-sous-officier au 39e de ligne. Médaillé de Sainte-Hélène.
Marchal Claude (Chambroncourt 15 décembre 1792). Membre de la Légion d’honneur (19 novembre 1813), caporal au 1er sapeurs, il est retiré à Laneuville-au-Bois, en 1818 (ou sergent).
Mariot Jean-Pierre (Leffonds 5 mai 1786). Il part le 11 octobre 1806 pour le 1er régiment d’artillerie de marine. Sergent-major dans l’artillerie de la Vieille Garde, une balle lui traverse la malléole du pied droit à Leipzig (1813). Membre de la Légion d’honneur, retiré à Chaumont, il est désigné lieutenant dans la 4e compagnie du 1er bataillon de la garde nationale de la Haute-Marne (17 avril 1815).
Martinot Michel (Epinant). Membre de la Légion d’honneur, il est sergent de grenadiers au 100e de ligne, en 1811. Pas cité dans la base Léonore, à moins qu’il ne s’agisse du légionnaire né à Paris en 1780.
Mathey Joseph (Rançonnières 13 décembre 1774). Brigadier des grenadiers à cheval de la Garde, membre de la Légion d’honneur, il vit à Saulxures, en 1820.
Mathey Nicolas (Rivière-les-Fosses 7 mars 1787). Il part le 25 mai 1809 rejoindre la Garde. Sergent au 6e tirailleurs de la Garde, membre de la Légion d’honneur, il vit à Rivière, en 1816.
Matouillot Thomas (Sandoncourt, Vosges 13 octobre 1782). Chasseur au 9e léger, blessé à la jambe droite et au bras gauche, « attaqué à la poitrine par des coups de crosse de fusil dans le combat», il est membre de la Légion d’honneur (1819). Vit à Colombey-lès-Choiseul, en 1813.
Mercier Edme (Consigny 2 novembre 1768). Membre de la Légion d’honneur (14 avril 1807), maréchal des logis, il est retiré à Doncourt.
Millot Charles-Toussaint (Saint-Dizier 31 octobre 1782). Sergent, membre de la Légion d’honneur, il vit à Saint-Dizier, en 1818.
Mullot Félix (Silvarouvres 8 février 1769). Membre de la Légion d’honneur (14 avril 1807), il était sergent au 12e de ligne.
Navarre Claude (Sommevoire 22 juin 1767). Maréchal des logis au 6e cuirs, membre de la Légion d’honneur, il est retiré à Rozières, en 1811.
Nicotte Claude-Michel (Esnouveaux 21 janvier 1780). Grenadier au 14e de ligne, il est blessé d’un coup de feu à la tête, blessé d’un coup de baïonnette sur le corps à Eylau. Membre de la Légion d’honneur (21 juin 1808). Vit à Esnouveaux.
Normand Nicolas (Aprey 1769 – Hièvre-Magny, Doubs 1840). Entré dans le régiment de Bourgogne (1786), passé dans la 17e compagnie d’artillerie à cheval puis au 5e régiment d’artillerie légère (an II), il se bat notamment en Egypte. Maréchal des logis (an VIII), membre de la Légion d’honneur (an XII), fourrier, il se bat en Autriche, Prusse et Pologne. Maréchal des logis chef (1806), il a le genou droit fracassé par un coup de boulet à Wagram. Retraité (1810). Sources : « Fastes de la Légion d’honneur ».
Numérot, brigadier de l’artillerie à cheval de la Garde consulaire, il est titulaire d’une grenade d’honneur le 3 thermidor an VIII (après Marengo).
Passerat Jean-Joseph (Joinville 7 mars ou mai 1759). Brigadier, pensionné (blessé d’un coup de feu à la cuisse gauche), membre de la Légion d’honneur, il vit à Saint-Dizier, en 1818, après avoir résidé à Buxières-lès Froncles.
Perrin François (Montcharvot 13 septembre 1780). Sergent au 14e de ligne, membre de la Légion d’honneur (14 avril 1807), il vit à Montcharvot, en 1816.
Perrin Jean-Baptiste (Dainville-aux-Forges, Meuse 31 janvier 1771). Issu des grenadiers à pied de la Garde, membre de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII, il est pensionné à Suzannecourt en 1809 (est électeur de l’arrondissement de Wassy, en 1807).
Piot Nicolas (Marbéville 29 juillet 1780). Sergent au 14e de ligne, il est membre de la Légion d’honneur le 14 septembre 1813. Retiré à Ambonville.
Piot (4 juin 1775). Sergent-major de chasseurs à pied de la Garde, il est blessé les 2 septembre et 30 octobre 1813. Autre source : blessé à la hanche droite et à la tête. Il n’est pas cité dans la base Léonore.
Priaut Paul-Victor (Eurville 27 février 1770). Capitaine (ou caporal ?) au 1er lanciers, membre de la Légion d’honneur (6 août 1811), il vit à Saint-Dizier.
Prieur Joseph (Ambonville 18 février 1766). Ancien caporal du 4e d’artillerie à pied, blessé à la jambe gauche, il a servi en Afrique (sic). Retiré à Ambonville, en 1806, il était membre de la Légion d’honneur depuis le 7 fructidor an IX.
Prot Jean-Léonard (Cheminon 4 juin 1775). Grenadier au 108e de ligne, blessé d’un coup de lance à la tête et un coup de baïonnette à la hanche droite, il est retiré à Sarcey, en 1812. Membre de la Légion d’honneur.
Raoul(t) Jean-Baptiste (Chamoy, Aube 23 janvier 1775). Originaire de Darmannes, brigadier des chasseurs à cheval de la Garde, il est blessé à Eylau d’un coup de sabre au bras gauche et d’un autre à la tête. Vit ensuite à Orges.
Ravier (1er février 1778). Blessé d’un coup de feu à Dantzig (a le bras cassé), ce sapeur du 2e bataillon vit à Jonchery. Il meurt à Chaumont en 1812. Pas cité par la base Léonore.
Renaud Nicolas, né le 15 février 1769 à Saint-Urbain. De Reynel, grenadier au 103e de ligne, ce membre de la Légion d’honneur n’a pas été blessé.
Rignier Charles, de Sommevoire, fourrier, il est membre de la Légion d’honneur
Robert Jean (Vaux-sur-Blaise 27 septembre 1769). Maréchal des logis du 14e dragons, il reçoit son aigle en 1808.
Royer Jean ou Nicolas (3 mai 1784 à Bassoncourt). Chevalier de la Légion d’honneur, voltigeur de la Garde, retiré à Bassoncourt, il revendique trois blessures graves (un coup de lance, une balle…).
Royer Jean (1er mars 1774 ou 1er mars 1776). Chaumontais, caporal au 34e de ligne, il a été blessé d’un coup de feu à la cuisse gauche avec le 94e (sic), à la montagne de Spriomon ; à Iéna, d’un coup de feu et trois coups de sabre (un à la joue, deux à la tête). Membre de la Légion d’honneur.
Rouillot Simon. Chevalier de la Légion d’honneur, voltigeur de la Garde, il est retiré à Chaumont. Pas cité par la base Léonore.
Simonnin Nicolas-François (Paris 7 avril 1787). Membre de la Légion d’honneur (28 novembre 1813), lieutenant de gendarmerie, il est retiré à Montier-en-Der.
Sorel Louis (Joinville 12 avril 1773). Membre de la Légion d’honneur, maréchal des logis au 13e cuirs, il est à Joinville, en 1816.
Vanel Jacques (Valcourt 19 février 1789). Membre de la Légion d’honneur (2 février 1814), chasseur à pied au 1er régiment de la Garde, il est retiré à Doulevant.
Vaslot Antoine (Mathons 24 avril 1781). Membre de la Légion d’honneur (16 mai 1813), caporal dans la Garde, il est retiré à Soulaucourt.
Vignand Jean (Dommartin-le-Saint-Père 13 janvier 1774). Sapeur au 1er grenadiers à pied de la Garde, il sert en Russie où il est blessé. Membre de la Légion d'honneur, il a été blessé d’un coup de feu à tête, d’un coup de baïonnette à la main gauche.
Voillemin Etienne (Reclancourt 26 mars 1774). Il fait les campagnes de 1793 à 1807. Blessé d’un coup de feu à la cuisse gauche à Marengo, sergent de grenadiers du 96e (ou 88e) de ligne, membre de la Légion d’honneur, il est retiré à Chaumont, en 1809.
Voillemin Louis (9 avril 1779). Blessé à Essling (d’un coup de feu au bras droit), à Trafalgar (un coup de feu), ce sergent au 67e de ligne, membre de la Légion d’honneur, est retiré à Ozières.

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