Comme nombre d’officiers des troupes impériales, Benoit-Antoine Dubois commence sa carrière dans les volontaires nationaux. C’est à 19 ans que ce fils de marchand bragard, né le 15 janvier 1773 à Saint-Dizier, devient sergent dans un bataillon de la Haute-Marne, le 18 octobre 1792 (selon son dossier de la Légion d’honneur consultable sur la base Léonore). Sans nul doute, il s’agit du 3e bataillon du lieutenant-colonel en premier Gilles Despres – et dont l’adjoint est un Bragard, le lieutenant-colonel en second Joseph-Ferdinand Deschamps, 31 ans -, qui quitte Wassy pour la Moselle le 8 avril 1793. C’est à ce bataillon qu’appartient le sergent Nicolas Fricasse, auteur de célèbres mémoires. En sont issus également Nicolas Létang, de Saint-Dizier, futur chef de bataillon du 19e de ligne, Paul-Marie Horiot, de Provenchères-sur-Meuse, futur colonel du 23e léger, tué à Wagram, ou encore deux Bragards, Claude Bogny et Paul-Georges Klein, qui seront chefs de bataillon du 3e de ligne…
Avec cette unité, Dubois sert en 1792-93 à l’armée du Nord, de l’an II à l’an IX aux armées de Sambre-et-Meuse, du Rhin, d’Helvétie, d’Italie et de Naples.
Le 3 brumaire an V (24 octobre 1796), il est blessé d’un coup de feu au pied gauche – il s’agit sans doute de « l’accrochage sévère sur le Rhin » évoqué par Me Jacquot (dans sa thèse de doctorat sur les bataillons de volontaires de la Haute-Marne) et qui implique la 3e demi-brigade d’infanterie de ligne, à laquelle a été versé, via la 127e, le 3e bataillon de la Haute-Marne.
En l’an XI, Antoine Dubois est toujours sergent dans la 3e lorsqu’il se marie, dans sa ville natale, avec Marie-Françoise Blanchard. Il passe enfin sous-lieutenant le 1er thermidor an XII (19 juillet 1804).
Avec le 3e de ligne, le Bragard, qui a servi sur les Côtes de l’Océan, prend part à la première grande campagne de la Grande-Armée : celle ponctuée par Austerlitz. Plusieurs officiers parmi ses compatriotes périssent lors de cette illustre bataille.
C’est le 3 juin 1807 que par décret, il est nommé lieutenant au 85e de ligne. Il ne quittera plus jamais ce corps qui servira longtemps sous les ordres du maréchal Davout. Après la Pologne, après Wagram, il passe capitaine le 13 juillet 1809.
Il se bat en Russie (au sein de la brigade Friederichs, division Dessaix du Ier corps Davout), et c’est durant la campagne de Saxe, le 2 avril 1813, qu’à 40 ans, il est promu chef de bataillon dans ce corps. Il est fait membre de la Légion d’honneur le 13 juillet suivant, mais est fait prisonnier de guerre lors de la capitulation de Dresde, le 8 décembre 1813. Il ne rentrera en France que le 7 juillet 1814. Entre-temps, le 85e est devenu 73e de ligne.
Le chef de bataillon Dubois, qui n’a que 41 ans, est placé en non activité. Il ne reprendra apparemment plus de service, pas même durant les Cent-Jours.
Il réside dans le faubourg de La Noue lorsqu’il décède le 23 mai 1838, à l’âge de 65 ans.
Avec cette unité, Dubois sert en 1792-93 à l’armée du Nord, de l’an II à l’an IX aux armées de Sambre-et-Meuse, du Rhin, d’Helvétie, d’Italie et de Naples.
Le 3 brumaire an V (24 octobre 1796), il est blessé d’un coup de feu au pied gauche – il s’agit sans doute de « l’accrochage sévère sur le Rhin » évoqué par Me Jacquot (dans sa thèse de doctorat sur les bataillons de volontaires de la Haute-Marne) et qui implique la 3e demi-brigade d’infanterie de ligne, à laquelle a été versé, via la 127e, le 3e bataillon de la Haute-Marne.
En l’an XI, Antoine Dubois est toujours sergent dans la 3e lorsqu’il se marie, dans sa ville natale, avec Marie-Françoise Blanchard. Il passe enfin sous-lieutenant le 1er thermidor an XII (19 juillet 1804).
Avec le 3e de ligne, le Bragard, qui a servi sur les Côtes de l’Océan, prend part à la première grande campagne de la Grande-Armée : celle ponctuée par Austerlitz. Plusieurs officiers parmi ses compatriotes périssent lors de cette illustre bataille.
C’est le 3 juin 1807 que par décret, il est nommé lieutenant au 85e de ligne. Il ne quittera plus jamais ce corps qui servira longtemps sous les ordres du maréchal Davout. Après la Pologne, après Wagram, il passe capitaine le 13 juillet 1809.
Il se bat en Russie (au sein de la brigade Friederichs, division Dessaix du Ier corps Davout), et c’est durant la campagne de Saxe, le 2 avril 1813, qu’à 40 ans, il est promu chef de bataillon dans ce corps. Il est fait membre de la Légion d’honneur le 13 juillet suivant, mais est fait prisonnier de guerre lors de la capitulation de Dresde, le 8 décembre 1813. Il ne rentrera en France que le 7 juillet 1814. Entre-temps, le 85e est devenu 73e de ligne.
Le chef de bataillon Dubois, qui n’a que 41 ans, est placé en non activité. Il ne reprendra apparemment plus de service, pas même durant les Cent-Jours.
Il réside dans le faubourg de La Noue lorsqu’il décède le 23 mai 1838, à l’âge de 65 ans.
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