Un nouvel officier supérieur a été identifié depuis la parution de « Grognards de Haute-Marne » : le chef d’escadron de cavalerie Laveine.
C’est dans le petit village de Charmoy, dans le canton de Fayl-Billot, que naît, le 26 octobre 1768, Nicolas, fils de Jean Laveine et de Marguerite Drouot.
Il est probable, au vu de sa date de naissance, que le jeune homme serve d’abord dans l’armée du roi. Sa trace est croisée une première fois en 1800, en qualité de sous-lieutenant au 18e régiment de dragons (ex-régiment des Dragons du roi), un corps qui sert alors en Egypte. Il est promu lieutenant le 14 mai 1802 dans ce régiment qui se battra, en 1805 à Elchingen et Austerlitz, en 1807 en Pologne, puis en Espagne.
Laveine est déjà membre de la Légion d’honneur lorsque l’annuaire du département de la Haute-Marne de 1811 le qualifie de capitaine au 9e régiment provisoire de dragons. Un régiment à l’existence éphémère qui a reçu deux escadrons (les 3e et 4e) du 18e dragons après leur entrée en Espagne en janvier 1810.
En 1813 (il a 45 ans), de retour au 18e, Nicolas Laveine est chef d'escadron, et lors de la bataille de Leipzig, il a un cheval tué sous lui par un boulet. Après l'abdication de Napoléon Ier, le régiment, qui s'est notamment battu à Saint-Dizier, devient, sous la Première Restauration, 13e dragons. Laveine est fait chevalier de l’ordre de Saint-Louis, le 16 janvier 1815. Durant les Cent-Jours, le régiment retrouve son numéro : il ne combat pas en Belgique, mais relève de l’armée des Alpes. A la fin de l’année, le Haut-Marnais appartient au conseil d’administration du régiment, basé à Lunel, dans l’Hérault, qui va être bientôt dissous.
Laveine qui, si l’on en croit Martinien, n’a pas été blessé durant les campagnes impériales, n’apparaît pas dans l’annuaire des officiers d’active de l’armée de Louis XVIII. Chef d’escadron retraité, il retrouve… son village natal, où il exerce la fonction d’adjoint au maire, notamment en 1823. Il est présent au mariage d'un officier de son régiment, le capitaine Jobard, maire de Rougeux, en 1819. Veuf de Marie Lamotte, propriétaire, cet officier de la Légion d’honneur décède à Charmoy le 18 juillet 1839, à l’âge de 71 ans. Curieusement, il n’apparaissait auparavant pas dans les listes de membres de la Légion d’honneur et de l’ordre de Saint-Louis résidant dans le département de la Haute-Marne.
C’est dans le petit village de Charmoy, dans le canton de Fayl-Billot, que naît, le 26 octobre 1768, Nicolas, fils de Jean Laveine et de Marguerite Drouot.
Il est probable, au vu de sa date de naissance, que le jeune homme serve d’abord dans l’armée du roi. Sa trace est croisée une première fois en 1800, en qualité de sous-lieutenant au 18e régiment de dragons (ex-régiment des Dragons du roi), un corps qui sert alors en Egypte. Il est promu lieutenant le 14 mai 1802 dans ce régiment qui se battra, en 1805 à Elchingen et Austerlitz, en 1807 en Pologne, puis en Espagne.
Laveine est déjà membre de la Légion d’honneur lorsque l’annuaire du département de la Haute-Marne de 1811 le qualifie de capitaine au 9e régiment provisoire de dragons. Un régiment à l’existence éphémère qui a reçu deux escadrons (les 3e et 4e) du 18e dragons après leur entrée en Espagne en janvier 1810.
En 1813 (il a 45 ans), de retour au 18e, Nicolas Laveine est chef d'escadron, et lors de la bataille de Leipzig, il a un cheval tué sous lui par un boulet. Après l'abdication de Napoléon Ier, le régiment, qui s'est notamment battu à Saint-Dizier, devient, sous la Première Restauration, 13e dragons. Laveine est fait chevalier de l’ordre de Saint-Louis, le 16 janvier 1815. Durant les Cent-Jours, le régiment retrouve son numéro : il ne combat pas en Belgique, mais relève de l’armée des Alpes. A la fin de l’année, le Haut-Marnais appartient au conseil d’administration du régiment, basé à Lunel, dans l’Hérault, qui va être bientôt dissous.
Laveine qui, si l’on en croit Martinien, n’a pas été blessé durant les campagnes impériales, n’apparaît pas dans l’annuaire des officiers d’active de l’armée de Louis XVIII. Chef d’escadron retraité, il retrouve… son village natal, où il exerce la fonction d’adjoint au maire, notamment en 1823. Il est présent au mariage d'un officier de son régiment, le capitaine Jobard, maire de Rougeux, en 1819. Veuf de Marie Lamotte, propriétaire, cet officier de la Légion d’honneur décède à Charmoy le 18 juillet 1839, à l’âge de 71 ans. Curieusement, il n’apparaissait auparavant pas dans les listes de membres de la Légion d’honneur et de l’ordre de Saint-Louis résidant dans le département de la Haute-Marne.
Sources : état civil de la commune de Charmoy ; site Internet de Richard Darnault (« Les armées de Napoléon ») ; base Léonore (site Internet des Archives nationales) ; annuaire de la Haute-Marne de 1811 ; base Internet des chevaliers de Saint-Louis ; historique du 18e dragons.
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